Un stand au forum des associations
Pour la seconde année consécutive, le Collectif du Rieudas est venu à la rencontre des Saint-Sulpiciens pour les informer sur les avancés du projet «Les Portes du Tarn».Il était question pour nous de répondre à toutes les questions que pouvaient se poser les habitants au sujet de ce projet mais aussi de collecter de nouveaux adhérents !
Décoré d'affiches et d'articles de presse, notre stand était bien visible au coeur du forum qui s'est tenu hier à la salle Polyespace. Nous avons accueilli de nombreuses personnes, répondu en toute transparence aux questions qui nous ont été posées en faisant référence aux rapports d’enquêtes (PLU & Impact) qui étaient consultables sur place.
Notre action concerne tous les St Sulpiciens
Il s'agissait de faire comprendre que notre action est altruiste. Si la ZAC doit voir le jour, elle impactera la qualité de vie de tous les habitants, même ceux qui se sentent un peu éloignés de la zone. En plus des nuisances environnementales, une hausse des impôts locaux sera plus que certaine car, qui va payer la facture sinon, les citoyens de la CCTA dont les Saint-Sulpiciens !! Pour rappel, le projet ZAC “Les Portes du Tarn” de 198 ha s’étendra sur les communes de St Sulpice et Buzet sur Tarn; son cout est estimé à environs 85 - 100 millions d’euros; Il comprendra notamment 22.5 ha de plateforme de distribution et 22.4 ha d’activité embranchée-fer.Faire toute la transparence sur l'article de la CCTA
L'article sur le projet « Les Portes du Tarn» paru dans le numéro de juillet du journal «Le lien Tarn-Agout» de la Communauté des communes est une illustration du manque de transparence autour de ce projet. Il fait l'éloge de la "concertation" qui aurait eu lieu au fur et à mesure de l'évolution du projet ! Il parle également de respect de la loi "Grenelle 2" de juillet 2010 grâce à «une démarche d'écologie industrielle» et de développement durable... Nous condamnons vivement le manque de transparence dans ce projet et l’absence de concertation. Le rapport d’enquête rendu le 02 avril 2012 (document mis à disposition du public à la mairie de St Sulpice pendant un an) déclare dans ses conclusions : « Le projet (PLU) défini dans le dossier d’enquête est globalement pertinent et opportun sauf en ce qui concerne la création d’une 3ème Z.A.C « les Portes du Tarn » qui s’avère hasardeuse tant économiquement que financièrement ». Les nombreux arguments avancés par la commission d'enquête pour rejeter ce projet rejoignent ceux que nous ne cessons de mettre en lumière, à savoir :- La suppression massive de terres agricoles (198 ha), un élément « en contradiction avec les recommandations du Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) qui a pour objectif notamment de maintenir et préserver l’activité agricole » ;
- Des zones économiques insuffisamment exploitées : « une situation pléthorique de zones économiques sur la commune actuellement insuffisamment exploitées. C’est le cas notamment de la ZAC Les Cadaux et les terres Noires, qu’il y aurait lieu de développer en priorité ».
- Des conséquences néfastes sur l’activité et l’emploi : « l’étude du projet de cette ZAC n’a pas analysé de manière circonstanciée les avantages et les inconvénients d’un tel projet qui, inévitablement entraînerait corrélativement la destruction de richesse et d’emplois… ».
- Un montage financier opaque et hasardeux : « cette étude se révèle parcellaire, insuffisante, et semble être hazardeuse sur le plan financier ». Alors que le coût initial du projet ZAC de 256 ha était estimé à environ 70 millions d’euros (La Dépêche du 11 février 2012), les porteurs du projet le chiffrent aujourd’hui aux alentours de 87 millions d’euros. Le budget global a donc progressé de 17 millions d’euros (+ 24%) sur 30 ans au lieu de 70 initialement alors qu’en taille, la surface ZAC est passée de 256 à 198 ha (-23%).
- Des conséquences néfastes sur l’environnement, le cadre de vie, la sécurité : « une pétition de 383 personnes résidant sur ce secteur a été jointe au registre d’enquête. Les intéressés redoutent la dégradation du patrimoine paysager et que leur qualité de vie soit irrémédiablement compromise ». A noter qu’une station d’épuration spécifique à la ZAC d’une capacité de 3500 EH (équivalent habitants) est prévue à terme en rive de la Mouline d’Azas, au milieu des habitations du chemin du Thouron.
Une étude d’impact environnementale de la ZAC bâclée !
L’avis du préfet de la région Midi-Pyrénées, rendu le 04
novembre 2011 (document mis à disposition du public à la mairie de St Sulpice)
sur les principaux enjeux environnementaux de ce projet (nuisances sonores liées
à un trafic estimé à ~34 000
véhicules/jour et à un embranchement ferré ; la préservation de la
biodiversité ; l’eau ; l’énergie et le climat), révèle une enquête parcellaire, imprécise et
clairement insuffisante au regard des enjeux et objectifs nationaux en la
matière: « L’étude d’impact suscite
essentiellement des observations relatives aux imprécisions constatées dans les
domaines du bruit, de la biodiversité, de l’eau, et des paysages, lié notamment
au niveau de définition encore peu avancé du projet à ce stade de la création de
la ZAC ».
Qui va financer la future ZAC « les Portes du Tarn » ? Nos impôts !
La
SEM81 va devoir réunir un budget avoisinant les 85 - 100 millions d’euros. Plusieurs sources de financement sont
envisageables : l’impôt, les emprunts bancaires, les marchés financiers
(émission d’obligations) mais aussi les subventions de l’Etat, des Régions et de
l’Union Européenne. Compte-tenu du taux d’endettement de notre pays (1717
milliards d’euros soit 85.5% du PIB en 2011), de sa dette publique (5.2% du
PIB), et des prévisions de croissances pour 2012 (0.5%) et 2013 (1%), ni l’Etat
français, ni l’Europe n’auront pour priorité de financer un projet dont
l’utilité et la pertinence, tant en terme de création d’emploi qu’en terme de
rentabilité, restent à démonter. Les caisses des collectivités locales et
territoriales sont comme chacun le sait désespérément vides. Les communes sont
endettées (voir tableau ci-dessous). La seule source de financement possible
reste les impôts, vos impôts
!
La démocratie locale bafouée
La délibération du conseil municipal du 19 juin 2012 a décidé d’approuver la
révision du plan local d’urbanisme de la commune, bafouant ainsi l’avis rendu
par l’enquête publique ainsi que l’expression des St sulpiciens.
A St Sulpice, la démocratie locale est une gageure !
Pour un développement économique raisonné raisonnable
Notre collectif tient à rappeler qu’il s’oppose au projet
actuel pour des raisons évidentes telles que : les énormes nuisances et
pollutions générées, les expropriations de familles inacceptables, la
destruction irréversible de terres agricole fertiles, les risques sur l’activité
et l’emploi local, le coût qui pèsera sur chaque citoyen au travers des impôts,
etc.
Le collectif du Rieudas est bien évidemment favorable à un
développement économique raisonné, créateur d'emploi et de ressources mais en préservant la qualité de vie des
saint-sulpiciens, l'environnement ainsi que les commerces de proximité et
l'activité agricole.
Soutenez notre action !!
Pour continuer activement notre action, nous appelons à la générosité des Saint-Sulpiciens. Aujourd'hui, nous avons besoin d'être soutenus financièrement pour engager des actions futures. Notre voix a eu un écho et doit continuer à s'élever. Nous pouvons faire bouger les choses mais nous avons besoin d'être soutenus et encouragés de tous !Devenez adhérents actifs ou bienfaiteurs de notre association. Vous pouvez également faire un don à :
Collectif du Rieudas - 276, chemin du thouron 81370 Saint-Sulpice
C'est bien,mais ilfaut faire encore plus.
RépondreSupprimerVous avez votre avenir dans vos mains,sinon ce sera (dimanche à regarder passer les trains)
Bonne chance.